« L’union pour la méditerranée, l’égalité d’abord entre les peuples des deux rives ! »
L’association la France qui marche a le plaisir de vous inviter
le JEUDI 10 JUILLET A 20H00, pour un DEBAT SANS TABOU !
Sur l’UNION POUR LA MEDITERRANEE
Vous êtes pour ou contre, venez exprimer votre point de vue, en présence de nombreuses personnalités.
Entrée libre avec possibilité de dîner sur place.
234 rue Championnet 75018 Paris / Tél : 06 22 29 06 35
COMMUNIQUE
Le Président de la République réunira, le 13 juillet prochain, à Paris, les responsables politiques de l’Union Européenne et des pays du bassin Méditerranéen pour tenter de mettre sur pied une Union pour la Méditerranée (l’UPM).
Si, l’on ne peut que se féliciter d’une telle initiative, il est légitime de se poser quelques questions sur sa pertinence et la portée de sa démarche.
- Peut-on construire l’UPM, en faisant l’économie d’un ensemble de conflits, principalement la crise israélo-palestinienne ? Sachant que l’échec du processus euro méditerranéen de Barcelone est imputé en partie à ce conflit.
- Peut-on parler de l’UPM sur décision des responsables politiques alors que les peuples, premiers concernés, sont absents ?
- Toute union suppose une relation de confiance. S’agissant de l’UPM peut-on parler d’union quand la méfiance est de mise entre les pays et les responsables des deux rives ?
- Peut-on parler de l’UPM alors que d’un côté l’UE prône le libéralisme économique (libre circulation des marchandises, des capitaux et des hommes) de l’autre elle verrouille et se crispe face à la question migratoire allant jusqu’à criminaliser l’émigration clandestine (voir la dernière directive européenne sur l’émigration clandestine) ?
- Enfin une UPM de qui avec qui ? Peut-on marier un processus d’intégration en marche (l’UE) et un processus de désunion dans l’autre rive méditerranéenne ? l’échec du processus de Barcelone en dit long, mais avec l’UPM on persiste et signe
- Peut-on construire l’UPM sans reconnaître les erreurs du passé ?
- Peut-on parler de l’UPM en ne respectant pas les engagements envers la Turquie ?
Il faut réaliser cette union sur des nouvelles bases : celles du respect des civilisations, de l’histoire et de la mémoire des peuples, de l’égalité de chaque citoyen, de l’égalité des Etats dans des frontières sûres et reconnues et de la libre circulation des biens, des idées, des croyances et des personnes.
Paris peut-il réussir là où Carthage, Rome, Athènes, Damas, Constantinople, Istanbul ont échoué ?
Pour exprimer fortement votre point de vue sur cette union pour la Méditerranée, venez vous joindre à nous, jeudi 10 juillet.
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