Je vous remercie tout d’abord de votre soutien à La France qui marche. Grâce à vous, La France qui marche a été un succès ! Après ces moments très forts partagés ensemble, (http://lafrancequimarche.org), j’ai souhaité répondre à vos nombreuses questions car au bout de 25 ans d’engagement sans relâche on me demande encore et toujours de me justifier de cet engagement. On continue de propager des rumeurs. On continue de semer le doute sur la sincérité de mon engagement. Mais mon engagement est plus fort que ces attaques motivées par la jalousie ou le dépit. Certains ne supportent pas qu’un Français d’origine immigrée refuse l’assistanat et veuille jouer un rôle actif dans la vie publique de son pays. Place à la vérité de mon combat.
Suzanne : « Avez-vous été victime ou témoin de discriminations ? »
AA : « Oui, bien sûr! J'ai été victime de diffamation de la part d'une personnalité politique importante qui s'est toujours opposée à toutes mes initiatives, non pas parce qu’elle juge mes idées et mon engagement mauvais pour notre pays mais parce qu’elle craint que je ne lui fasse de l’ombre en défendant les principes républicains à sa place. J'ai gagné mon procès en diffamation au Tribunal d’Instance du 17e arrondissement de Paris.
Tout récemment, la discrimination la plus médiocre que j'ai subie est celle que j'ai vécue lors de la marche. Elle vint d'un responsable UMP, lui-même issu de l'immigration, qui a téléphoné à des jeunes issus de l'immigration résidant à Corbeil-Essonnes ou à Marseille pour les dissuader de participer à la marche de l'égalité des chances et les menacer de sanctions ».
Dominique : « Mais pourquoi t’acharnes-tu à continuer alors que tu es la cible de pareilles pratiques ? »
AA : « Tout ceci ne m’a jamais arrêté et ne m’arrêtera jamais, les obstacles, même misérables, ne m’empêchent pas de rester résolument positif. On ne peut pas m’arrêter parce que je crois en ce que je fais, que je ne le fais pas pour moi mais pour nous tous. Grâce à l'engagement de La France qui marche, à votre soutien et à vos efforts, nous parviendrons à faire tomber toutes les barrières et tous les préjugés. Mes 25 prochaines années seront encore plus fructueuses que les 25 années passées. Et ceci, grâce à vous. C’est par l’effort de tous que nous pourrons venir à bout de nos incompréhensions, que nous pourrons mieux nous connaître, mieux vivre ensemble, mieux garantir l'avenir de nos enfants, mieux développer la paix sociale et civile dans notre pays. Ensemble, nous pourrons agir pour le dialogue des cultures et des civilisations, promouvoir et garantir la paix dans le monde ».
Paul : « Ne crains-tu pas une récupération politique de l’association ? D’être étiqueté et que cela fasse fuir les gens ? »
AA : « Je ne suis pas récupéré et je ne cherche pas à récupérer qui que ce soit ou quoi que ce soit. Ma démarche n’est pas l’exclusion mais le rassemblement, elle n’est pas négative mais positive. Voilà plus de 25 ans que je mène un combat avec tous, sans exclure personne à cause de ses opinions politiques et sans me rapprocher de quelqu’un parce qu’il est de telle ou telle opinion politique ».
Adda : « Au fond, sois franc, tu caches une ambition politique ! »
AA : « Oui, j’ai une ambition politique ! Et alors ? Faut-il en avoir honte ? Faut-il le cacher ? Avoir une ambition politique c’est une attitude noble quand elle correspond à la véritable politique, à l’ambition de s’engager au service de la vie de la cité, de notre cité. J’ai cette ambition : être fidèle à l’engagement qui est le mien depuis plus de 25 ans et que devrait avoir tout citoyen : celui de mieux vivre ensemble dans une société plurielle respectueuse de l'égalité des chances en valorisant les talents, les énergies et les synergies constructives ».
Jean : « Comment concilier politique et associatif ? »
AA : « Cessons l’hypocrisie, il n’y a pas de frontière entre association et politique. Il n’y a pas d’un côté les engagements nobles et de l’autre les mauvais engagements. Il s’agit d’un seul et même engagement au service de tous. L'égalité passe aussi par une représentation nationale conforme à la diversité de la France, et, pour cela il faut avoir le courage de se présenter aux suffrages des électeurs. C'est le moyen le plus républicain de faire triompher les valeurs que nous partageons ».
Nadia : « Vous serez candidat ? »
AA : « Oui, je serai candidat à Paris. Je vous invite à nous rejoindre tous les mercredis de 18 à 20 heures, au 234, rue Championnet 75018 Paris, pour discuter et débattre. »
Tél : 06 22 29 06 35 / [email protected]
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